Recueil : Conscience

Bonsoir à tous,
Voici un petit poème dont on ma dit beaucoup de bien; pour ma part, ce n'est pas mon préféré, mais je ma fis à l'avis des aurtes ....

Quoi qu'il en soit, mes poèmes ne mentent pas, il son moi, né de mes songes et de mes journée passées ... Voyer celui ci comme une présentation :
bonne lecture.


** Déspérentia **

Allongé dans un océan végétal
Je contemple la voûte des cieux,
M’efforçant de convaincre mon encéphale
Que notre sort est vertueux.
Mais en vain, je n’y parviens pas,
Du monde entier je suis las.

Les hommes,
N’estiment plus leurs frères…
Les femmes,
Devenues des chimères…

En ces nébulosités rougeâtre
Je vois saigner dame Bleu,
Des nuits passées à me débattre
Contre un sommeil impétueux.

Par cette dernière ode
Je dévoile ma crainte de l’aube,
La continuité de cette féerie
Qui du destin n’est qu’une utopie.

L’espoir prolonge l’existant
Mais doucement il se dégénère,
Ce n’est qu’une question de temps
Avant que père me recouvre de terre.

Comme dame Edea je serai bientôt amené
A savourer mon ultime instant,
Mes êtres sont terriblement souffrants
Et supplient d’êtres exemptés,
Libérés, de ces impitoyables tourments
Pour pouvoir enfin goûter, à la sérénité…

22 Janvier 2005

** Réflexion **

D’un recoin sombre de la pièce commune,
Je les observe s’enlacer sous la Lune.
Mon esprit médite sur son amertume,
Se perd dans les songes et une dense brume.

Protégés dans leurs illusions il sont heureux ;
ELLE est son rayon de soleil brillant de mille feux,
Attisée par une joie de vivre, l’être gracieux,
L’innocente brise du matin au cœur fougueux.

IL est l’artiste contre qui la tristesse ne résiste,
L’arpège de la neige qui tombe et persiste,
L’être vrai, sincère, confident et ingénu,
Le frère me portant quand debout je ne tiens plus.

Leur vie est une peinture aux mille couleurs,
La mienne, n’est qu’un torrent de souffrance, de torpeur,
Parfois il m’arrive de vouloir renoncer,
De refermer ce grimoire qu’est la réalité …

27 Janvier 2005

**A Père : Conscience **

Cette question ne cesse de me hanter
Je ne peux m’empêcher d’en chercher la réponse,
J’en viens encore à remuer le passer,
A retraverser cette foret infestée de ronces.

En cherchant qui je suis, je ne sais ce que je vais trouver
Peut être une raison à ma vie qui ne cesse de se délabrer,
Mais le désespoir ne me laissera choir
A l’entrée de ce labyrinthe poussiéreux et noir.

Débutant ma quête là où tout à commencé,
J’ouvre les portes d’une maison qu’autrefois j’ai quitté.
De nouveau je ressens cette affligeante douleur,
De nouveau je ressens cette terrifiante peur.

Père, je n’ai jamais compris la raison du pourquoi,
Celle qui sous le châtiment m’abandonnait aux émois,
Mais quelque chose viens troubler mon esprit étroit :
Serait ce le doute qui doucement s’instaure en moi ?

Quelle est cette étrange sensation ?
Ce rêve peut à tout moment devenir prémonition,
Des mes mains je pourrais vous étrangler,
Mais pourtant quelque chose me fait douter.

Calmant mes ardeurs je me fais l’avocat du Diable
De celui qui osais imposer terreur à sa table,
De celui qui tous le dégoûtait,
De celui que tous il reniait.

Vous ne m’avez jamais livré à l’illusion,
Chaque jour était un véritable combat,
Ma chambre, gardienne du nourrisson
Etait un champ de bataille et de trépas.

J’ai appris à vous combattre jusqu’au sang,
J’ai appris à me débattre, jamais ne me rendant,
Cette barricade au cœur de pierre a été dressé,
Pour repousser ce qu’était votre monstruosité.

Mais sous ce coup assénant je viens de réaliser,
Tel un enfant respirant pour la première fois
De tout mon corps je me met à hurler,
Je viens de comprendre ce qu’était votre fois.

Vous m’avez préparé à ce que la vie me réservait,
Vous m’avez entraîné à supporter cette douleur
Pour ma liberté et la dulcinée que j’aimerai,
Pour ma survie en ce monde de glace et de rancœur.

Vous m’avez chassé, abandonné,
Sur ce sol mainte fois je me suis écrasé
Sur ce sol mainte fois je me suis relevé,
Fut un jour où je me suis envolé.

Ce monde, je me sentais prêt à l’affronter,
De mes propres ailes j’étais capable de voler,
Tout le monde cru en une chose prématuré,
Mais attendris tu me regardais partir rassuré.

De moi tu as fais une machine à venger
Ce que la Terre se vois infligé,
Le sang je vais m’en délecter
Un monstre parmi les monstres est né…

Ceci est venu troubler mon simple esprit,
Sur mon visage un rictus vient se graver,
En totale contradiction avec ma raisonnée
Je vous offre mon dernier souffle : merci…

25 Janvier 2005

** Douce Nuit **

C’est en cette heure sombre
Que mon âme se torture dans les songes,
Soudainement une douleur m’envahie
Je commence à pousser des cris …

Je ne sais quelles raisons
M’ont emmenées à l’épilogue,
Peut être est ce mon sang
Qui, le long de mes membres vogue …

Les miroirs ont été brisés
Par la haine de ce qu’ils reflétaient,
Ces cent éclats si affilés,
Ont répondus comme un couperet…

Précipité à terre
Je gémis mon enfer,
Mais que m’arrive t il ?
Sœur de l’aconitine ?

L’acrimonie m’envahit
La douleur s’excite
La souffrance jaillie
Quelle est cette agonie ?

Une haine viscérale
Qui hante mon encéphale
Me torture physiquement
Me poussant au hurlement…

Je vous en supplie
Aidez mon âme impie,
Quand viendra la mort
Pour faucher de mon corps ?

Le pouvoir de ma plume
Chasse un peu l’amertume,
Mon corps affaiblit
M’offre un court sursis…

Je vous en conjure
Chassez cette torture,
Ne me laissez pas esseulé
Bientôt ça va recommencer…

Janvier 2005