Viens ! - une flûte invisible
Soupire dans les vergers. -
La chanson la plus paisible
Est la chanson des bergers.
Le vent ride, sous l'yeuse,
Le sombre miroir des eaux. -
La chanson la plus joyeuse
Est la chanson des oiseaux.
Que nul soin ne te tourmente.
Aimons-nous! aimons toujours ! -
La chanson la plus charmante
Est la chanson des amours.
Victor Hugo nous offre ici un poème dont les thèmes abordent ceux du baroque.. Chant, champ, berger, nature, amour,... pardon amours!! Et oui, encore une fois, nous voici en plein baroque avec l'inconstance des sentiments, l'amour se décline ici au pluriel..
Par contre, comme vous le voyez, Victor Hugo commence à évoquer la campagne et de la chanson des bergers, puis, il avance (tel un travelling en avant, oui, tu as vu ça Divide, je connais même un peu le vocabulaire des réalisateurs) et se rapproche de la faune, avec la chanson des bergers.... Et c'est là que pointe mon interrogation, fait-il une nouvelle approche pour apercevoir la minusculescence (si ce terne existe) de la chanson des amours, ou bien au contraire, fait-il un pas de géant en arrière pour montrer que cette chanson englobe toute chose??