J'ai vécu heureuse
Dans mes palais
D'or noir et de pierres précieuses
Le Tigre glissait
Sur les pavés de cristal
Mille califes se bousculaient
Sur mes carnets de bal
On m'appelait
La Cité pleine de grâce
Dieu
Comme le temps passe
On m'appelait
Capitale de lumière
Dieu
Que tout se perd
Je m'appelle Bagdad
Et je suis tombée
Sous le feu des blindés
Sous le feu des blindés
Je m'appelle Bagdad
Princesse défigurée
Et Shéhérazade
M'a oubliée
Je vis sur mes terres
Comme une pauvre mendiante
Sous les bulldozers
Les esprits me hantent
Je pleure ma beauté en ruine
Sous les pierres encore fumantes
C'est mon âme qu'on assassine
On m'appelait
Capitale de lumière
Dieu
Que tout se perd
Je m'appelle Bagdad
Et je suis tombée
Sous le feu des blindés
Sous le feu des blindés
Je m'appelle Bagdad
Princesse défigurée
Et Shéhérazade
M'a oubliée
Mes contes des mille et une nuits
N'intéressent plus personne
Ils ont tout détruit
Je m'appelle Bagdad
Et je suis tombée
Sous le feu des blindés
Je m'appelle Bagdad
Princesse défigurée
Et Shéhérazade
M'a oubliée
Par la même occasion, voici le lien où vous pouvez visionner le clip de Tina Arena
http://fr.music.yahoo.com/ar-267581-videos--Tina-ArenaCette chanson est poignante.. La première fois que j'ai entendu cette chanson, je déjeunais dans mon foyer de Clermont-Ferrand et à la télévision, j'ai pu voir son clip.. J'ai tout de suite été saisie par la force et la véracité de cette chanson.. Au contraire à la table voisine, les filles se sont exclamée "mais qu'est-ce qu'elle a celle-là à tant crier avec sa chanson??" Des filles qui n'ont rien compris... Comment exprimer et atteindre un large public sur les guerres en récitant un texte?? Certains y arrivent, mais encore faut-il s'arrêter pour ouïr ce qui se murmure..