Jadranka Rang: Administrateur
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| Sujet: Requiem pour un poisson, de Christine Adamo.. Jeu 26 Avr - 11:48 | |
| Alice, 10 janvier 1998 Le TGV était sur le point de démarrer. Alice ferma les yeux, pensant à sa voiture, qu'elle récupérerait en gare de Nantes avant de reprendre le volant pour Noirmoutier. Puis à sa maison, dans le bois de la Chaize. La petite table qui supportait une lampe de verre coloré, dans l'entrée. La vaste cuisine lumineuse, avec ses murs peints en jaune. La salle de séjour trop conventionnelle, dans laquelle personne ne s'attardait vraiment. L'escalier de bois qui montait aux chambres. Le miroir au-dessus de sa coiffeuse, à côté de son grand lit bateau. Dans ce miroir, un matin de février, bien des années auparavant, Alice avait vu André debout devant la fenêtre. Il regardait au loin. La mer, derrière l'horizon. Afrique du Sud, 1938. Un poisson extraordinaire est remonté dans un filet de pêcheur. Helen Arundel, la jeune conservatrice du Muséum local, reconnaît aussitôt les caractéristiques du cœlacanthe, poisson millénaire dont on ne connaissait à ce jour que le fossile. France, de nos jours : une jeune femme, Marie apprend l’identité de son père, un brillant chercheur, en même temps que son décès. Elle reçoit pour tout héritage un gros dossier sur ce poisson, considéré pendant longtemps comme le chaînon manquant de l’humanité. Remontant le fil de cette histoire, Marie découvre que les circonstances de la disparition de son père sont plus que déroutantes... Les querelles d’ego entre scientifiques peuvent-elles conduire aux meurtres ? Naviguant entre plusieurs époques et pays, ce passionnant et atypique roman nous entraîne vers les origines de l’espèce humaine. Et également vers ses facettes les moins réjouissantes. Charles, 3 janvier 1939 Le professeur Easton ouvrit la fenêtre. Le soleil était en train de se coucher sur le lagon de Knysma et les couleurs étaient féeriques. Le nom de 'Knysma' venait du terme khoï khoï désignant des falaises abruptes. En l'occurrence, qui gardaient l'entrée du lagon. Le professeur huma un instant le vent. L'océan était à quelques miles, mais on pouvait le sentir malgré tout. Charles avait eu raison de venir ici pour les vacances de Noël. Il se sentait déjà beaucoup mieux, moins fatigué. Les terribles vertiges qui l'avaient saisi pendant ses derniers cours de décembre semblaient avoir disparu. Pourtant la lassitude était toujours là. Il poussa un long soupir. Ces damnés copies à corriger...
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