... BallukianDes deux lieux sont les derniers que je n'avais pas encore visité dans le cadre de la Biennale d'Art contemporain qui se tient à Lyon jusqu'au 6 janvier.
Première visite : Fondation Bullukian.
Malheureusement, pas grand chose à voir ici.. Un espace en extérieur, un bâtiment qui n'est consituté que de portes vitrées dans des tons verdâtres et dont les vitres sont sales. En s'approchant, on constate qu'à l'intérieur se trouvent des rangées de chaises tantôt en demi-cercles, tantôt alignées.
Parallèlement à cette seule oeuvre, nous avons la possibilité de regarder 700 VHS que nous pouvons également emprunter pour regarder chez nous.
Une fois cette visite terminée, il a été possible de prendre une navette fluviale qui liait la place Antonin Poncet à l'embarcadère de la Sucrière. Cette navette n'est mise en place que dans le cadre de cette biennale et n'est mise en service que le week-end.
La durée de la ballade a durée environ 30 minutes. Arrivée dans la Sucrière. Un grand espace entièrement dédié à l'art contemporain, espace de 3 niveaux, très impressionnant.
Nous avons pu commencer à contempler certaines oeuvres qui dataient de plus de 20 ans et qui se trouvent être maintenant très classique dans l'art contemporain : des survêtement accrochés à des murs, le but étant de choquer l'esprit bourgeois. Bref, passons......
Une zone de terre, avec des plantes en pleine sécheresse et des insectes, deux uniques fleurs rougeseu milieux cette mort.. Cette oeuvre a été créée à partir de terre prise dans une décharge en Italie..
Avançons un peu. Des monogrpahies sur des murs :
Des croix se suivent, des bouts manquent, existent-ils une suite logique? Ou bien n'est-ce que pour nous montrer l'imperfection du dessin le plus anodin qui puisse être??
Avançons encore un peu, des monographies en noir et planc, encore. Cette fois-ci le dessin est un peu plus recherché :
une femme qui n'est que douleur quand on voit ses dents serrés et son corps decroquevillé. De loin, j'aurais presque pensé à un Picasso.
Un peu plus loin, nous avons droit à une oeuvre humaine, deux femmes et deux hommes, habillés que d'un simple slip. Ils se trouvent dans un careé blanc délimité par quatre colonnes, nous les voyons prendre des prositions de yoga et des postures de danse. Tout semble être robotisé, chacun connaît sa place, chacun sait ce qu'il a à faire et l'emsemble s'articule de manière organisé sans le moindre coup d'oeil ni le moindre son : où est le chef d'orchestre de cette symphonie silencieuse?
Avancée, encore et toujours. Des pièces en métal. De loin, on croirait que ce sont de grosses pièces en métal lourd :
En fait, il n'en est rien, ces pièces sont fines et frêles, leur état précaire sur des tréteaux nous interroge sur leur finalité. Vont-ils servir à une fabrication? Dans ce cas, nous devons nous poser la question de la solidité : ce qui est le plus fort ici n'est pas ce qui brille et ce qui paraît lourd, mais ce qui est en-dessous et qui semble tomber en désuétude.
Bonne visite à tous.