Un jour sur Terre

Périple spectaculaire à travers les saisons, ce documentaire nous transporte de l'océan Arctique au printemps à l'Antarctique en plein hiver. Les toutes dernières technologies en matière de prise de vue en haute définition ont permis de tourner des images d'une beauté à couper le souffle et de mettre en valeur la vie qui palpite et bouillonne à chaque instant, sur le moindre centimètre carré de notre planète.

Date de sortie: 10/10/2007
Genre: Documentaire
Nationalité: Britannique
Durée: 1h30mn
Réalisation: Alastair Fothergill
Avec: Ours, éléphants, canards,...



Sentimental et compassé, le commentaire ­écolo susurré par la chanteuse Anggun rappelle les agaçantes voix off de La Marche de l'empereur, de Luc Jacquet. Avec la hantise du déclin de notre planète, le documentaire à grand spectacle sur la nature est presque devenu un genre à part entière. Du Peuple migrateur, de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud, à La Planète bleue, du même Alastair Foger­hill, ces films très scénarisés, bourrés de prouesses techniques, reflètent le fantasme paradoxal et très contemporain d'une nature encore vierge, mais reconstituée par l'homme.
(Télérama)

Le seul reproche que je fais à ce film est d'être un peu trop moralisateur mais comme c'est son but annoncé, on ne peut pas lui en tenir rigueur. Sinon c'est génial, pour ceux qui aiment bien sûr. Les images sont magnifiques, on de demande parfois comment elles ont été prises, l'idée de parcourir la planète du nord au sud en présentant certaines espèce menacée à chaque fois est bonne. Bref, on en prend plein les yeux et on ne peut s'empêcher de réfléchir en sortant.

Déçue et triste ! Oui, au lieu d'avoir les yeux qui brillent et le coeur battant, je suis sortie avec un profond sentiment de tristesse, et ne venant pas des mauvais traitements que l'on fait subir à notre planète que d'ailleurs le film n'aborde quasiment pas ! Certes, des images superbes mais aussi un montage "copié/collé" sans fil conducteur, une musique pompière et, surtout, un commentaire - tant par sa forme que son fond - limite du supportable : puéril, bêtement larmoyant, i-nu-ti-le !! Les quelques enfants qu'il y avait dans la salle gigotaient sur leurs sièges, parlaient, se levaient, bref, s'ennuyaient... et j'ai aussi lutté contre une certaine léthargie. DOMMAGE ! La phrase finale finit d'enfoncer le clou: "comment agir ? Allez sur le site du film" !... Personellement, je n'y mettrai pas la moitié d'un clic de souris. Au fait, 47 millions de dollars de budget, ça fait combien d'éoliennes ?... Pour le "livre d'images" que le réalisateur a voulu laisser à ses petits enfants - les ours polaires, les éléphants et les baleines - c'est réussi, pour le soi-disant message "écolo/réveil des consciences", ben c'est râté ! Tristesse