Nous n'irons plus au bois, de Théodore de BANVILLE (1823-1891)
Nous n'irons plus au bois, les lauriers sont coupés.
Les Amours des bassins, les Naïades en groupe
Voient reluire au soleil en cristaux découpés
Les flots silencieux qui coulaient de leur coupe.
Les lauriers sont coupés, et le cerf aux abois
Tressaille au son du cor; nous n'irons plus au bois,
Où des enfants charmants riait la folle troupe
Sous les regards des lys aux pleurs du ciel trempés,
Voici l'herbe qu'on fauche et les lauriers qu'on coupe.
Nous n'irons plus au bois, les lauriers sont coupés.
En lisant ce poème, j'ai tout de suite commencé à chanter.. "Nous n'irons plus au bois, les lauriers sont coupés, la belle que voilà ira les ramasser. Entrez dans la danse, voyez on chante, entrez, dansez, embrassez qui vous voulez"..
Alors, je ne sais pas qui est le plus ancien entre ce poème et cette comptine pour enfant!!