Extrait de l'Ethique de Spinoza..

Spinoza est un grand philosophe que j'apprécie par dessus tout.. Je me permets de vous présenter l'un de ces textes, pour ceux qui ne le connaissent pas..



L'essence de l'âme est constituée par des idées adéquates et des inadéquates ; par suite, elle s'efforce de persévérer dans son être en tant qu'elle a les unes et aussi en tant qu'elle a les autres ; et cela pour une durée indéfinie. Puisque, d'ailleurs, l'âme, par les idées des affections du corps, a nécessairement conscience d'elle-même, elle a conscience de son effort.
Cet effort, quand il se rapporte à l'âme seule, est appelé volonté ; mais, quand il se rapporte à la fois à l'âme et au corps, il est appelé appétit; l'appétit n'est par là rien d'autre que l'essence même de l'homme, de la nature de laquelle suit nécessairement ce qui sert à sa conservation; et l'homme est ainsi déterminé à le faire. De plus, il n'y a aucune différence entre l'appétit et le désir, sinon que le désir se rapporte généralement aux hommes en tant qu'ils ont conscience de leurs appétits, et peut, pour cette raison se définir ainsi: le désir est l'appétit avec la conscience de lui-même. Il est donc établi par tout ce qui précède que nous ne faisons effort vers aucune chose, que nous ne la voulons pas ou ne tendons pas vers elle par appétit ou par désir, parce que nous jugeons qu'elle est bonne; c'est l'inverse : nous jugeons qu'une chose est bonne parce que nous faisons effort vers elle, que nous la voulons et tendons vers elle par appétit ou désir.

Je rentre de soirée, et vous prierai donc d'etre indulgent avec moi (pour une fois, j'ai une escuse!). D'apres ce que j'ai put comprendre, Spinosa semble dire que l'ame est avant tout une somme de contradiction (donc, en temps que somme d'opposé, est proche de zero, ce qui va tres bien pour l'athé que je suis), et que, donc, ne peut juger ce qui est bon qu'en temps que ce qui est bon pour elle, ce qui revient a dire que la notion de bien et de mal n'intervient que par l'intermediaire de la croyance general, donc le plus souvent des traditions et religions (jusque la, je suis tout a fait d'accord). Toutefois, la ou je comence a avoir un peu de mal a suivre, c'est que ce point de vue m'entraine a dire que le bien general n'a aucune importance, mis a part pour les differnetes croyances.
La, si ma memoire ne me trompe pas de trop (les cours de terminal sont deja loin!), on se retrouve dans le cas de l'abeille (la societe ultra communistre pour simlplifié) et le tigre (la societe pro liberal): sans esprit d'initiative, la communauté n'avance pas, mais sans esprit d'equipe, l'entraide n'existe pas et chaque decouverte n'ai utile qu'a un unique individu.
Doit je comprendre que, au dela de moulte tirage de cheveux, on peut encore tirer un message politique de ce forum dedier a la philosophie?
Sur ce, bonne nuit, et souhaité moi bonne chance pour le TP de ce matin! (et desolé pour l'envolé litteraire!)

Donner de la "politique" à l'"éthique" de Spinoza voilà qui est peu ordinaire mais qui n'en est pas moins intéressant!!
Tiens moi au courant la prochaine fois que tu reviendras de soirée, que je laisse un nouvel extrait philosophique

Aie mes pauvres neuronnes...